Les Notes de la commission Agriculture et alimentation

Par A ALCID - Alcid
Les Notes de la commission Agriculture et alimentation

Les Notes de la commission Agriculture et alimentation (C2A) de Coordination Sud sont un bulletin périodique à vocation pédagogique écrit par les membres de la commission agriculture et alimentation. Ces notes s’adressent à un large public travaillant sur les questions agricoles : professionnels du secteur, militants associatifs, représentants institutionnels et universitaires.

En ce début d’année la C2A propose l’analyse et le bilan du Cadre d’intervention sectoriel (CIS) de l’AFD sur la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne pour la période 2013-2016. Elle fournit des recommandations destinées au prochain cadre d’intervention de l’Agence.

De plus, elle consacre sa première note de l’année (notes n°25) une thématique souvent méconnue : « le pastoralisme, un mode de vie résilient face à de nombreux défis ».

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Résumé des 7 dernières notes du C2A :

Note n°25 : « le pastoralisme, un mode de vie résilient face à de nombreux défis »

Le pastoralisme est le principal moyen de subsistance, source de nourriture, revenus et emplois dans de nombreuses zones arides et montagneuses. Ce mode de vie a permis aux communautés de gérer les ressources de manière durable, indépendante et ?exible.

Longtemps combattu par les Etats, qui voyaient dans ces sociétés mobiles des sources d’instabilité, le pastoralisme est aujourd’hui reconnu comme un système durable, particulièrement adapté aux zones arides et montagneuses. Alors que le pastoralisme revient sur le devant de la scène, avec notamment les déclarations de N’Djamena et Nouakchott (2013), le lancement de nouveaux programmes d’ampleur qui lui sont dédiés dans le Sahel, et tout récemment, dans le rapport 2016 du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire, où les systèmes pastoraux font l’objet de caractérisation et recommandations spécifiques, quel regard porter sur le pastoralisme et comment l’accompagner ?

Note n°24 : « Quelles politiques foncières promouvoir pour sécuriser les agricultures familiales en Afrique ? »

Dans un contexte de pression accrue sur les terres et les ressources naturelles, la formalisation des droits fonciers est aujourd’hui présentée comme un moyen à privilégier pour une meilleure sécurisation foncière. Elle est mise en oeuvre dans le cadre de réformes foncières, plus ou moins cohérentes avec les principes définis dans les conventions internationales comme les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers adoptées par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale le 11 mai 2012 après une large concertation avec les acteurs de la société civile. Quel bilan peut-on tirer de ces réformes en marche ?

Note n°23 : « Défendre les droits des paysans : pour une Déclaration des Nations Unies » 

Assassinat de syndicalistes paysans en Amérique latine, suicides d’agriculteurs familiaux indiens qui n’arrivent pas à rembourser leurs dettes faute de revenus décents, expulsion de paysans de leurs terres en Afrique… Les paysans font partie des personnes dont les droits sont les plus massivement violés. Face à cette situation, les mouvements paysans se mobilisent pour obtenir l’adoption d’une Déclaration des Nations unies sur leurs droits.

Note n°22 : « Quelles règles pour encadrer les investissements dans l’agriculture ? »

La note mets en exergue les problématiques de volatilité des prix, des cas répétés d’accaparements de terres et de ressources, ou de dégradation de l’environnement auxquelles les pays du Sud sont confrontés depuis l’apparition de certains investisseurs. Cette note dresse des cadres destinés à répondre à répondre à ces problématiques.

Note n°21 : « Lutte contre la faim et les effets du changement climatique, attention aux fausses solutions ! »

La note traite des impacts négatifs additionnels du changement climatique. Elle dresse un constat sur les sujets de la Sécurité alimentaire et changement climatique : deux sujets assurément liés.

Note n°20 « Avant tout, ne pas nuire »

Identifier les risques des interventions agricoles sur la nutrition afin de les éviter ou les réduire questionne les causes et les impacts négatifs que peuvent avoir des projets de développement agricole dans les pays du Sud. Elle s’intéresse également aux solutions qui existent pour limiter ces impacts négatifs.

Note n°19 : « Former les jeunes ruraux pour développer les agricultures familiales »

Cette note apporte un éclairage sur l’importance de l’insertion socioprofessionnelle de la jeunesse pour accompagner le développement de l’agriculture paysanne. Au Sud, les moins de 15 ans représentent 28% de la population mondiale et 47% en Afrique subsaharienne (croissance démographique jusqu’à 3% par an). L’exode rural des jeunes vers les bidonvilles est massif, entraînant un vieillissement des producteurs.

En 2050, 27 millions de jeunes africains arriveront annuellement sur le marché du travail, la plupart sans qualification (seuls 40% d’entre eux étaient inscrits en première année de secondaire en 2011). La mise en place d’une offre éducative et de formation professionnelle est indispensable pour leur avenir. Ce sujet progresse peu à peu dans l’agenda international.